L’hydratation en médecine chinoise
Comment bien boire?
Contrairement à certaines légendes, il ne faut pas boire plus de deux litres d’eau par jour.
Ce genre de rumeurs sauve de nombreuses vies quand il s’agit de canicule. Mais hors circonstances météorologiques particulières, notre hydratation idéale est la suivante:
Boire en 1 et 2 litres, ni plus ni moins.
Boire trop est fatiguant pour les reins qui doivent la filtrer, et pour la vessie, qui doit l’évacuer. Tant de brassage n’est pas nécessaire. La quantité d’eau que nous avons dans le corps est considérable mais n’a pas besoin d’être beaucoup renouvelée. Sur 40 à 50 litres d’eau que contient notre corps, en renouveler 1 litre ou 2 par jour est parfait. Renouveler plus est imposer un travail inutile au corps qui le fatigue. Le corps possède un système de purification et de recyclage de l’eau extrêmement pointu, efficace et peu consommateur d’énergie. Ce qui fait qu’il n’a pas besoin d’apports d’eau trop riches.
Nous pouvons boire peu (plutôt dans les 1L) quand:
- On transpire peu
- On mange beaucoup de fruits
- Nous avons des symptômes de fatigue des reins ou de la vessie: douleurs lombaires, sensation de brûlure ou que quelque chose appuie sur la vessie.
Nous pouvons boire plus (plutôt dans les 2L) quand:
- On transpire beaucoup, il fait chaud ou on fait du sport.
- On a une alimentation très sèche ou très salée.
- On est en convalescence
- Vous voyez des signes de sécheresse: bouche, gorge ou peau sèche.
Boire beaucoup le matin et peu le soir.
Le matin au réveil, vous n’avez à priori pas bu pendant des heures. Votre corps est asséché et il a besoin d’eau. C’est le moment de compenser, mais attention! A ce moment-là, on serait tenté de boire un grand bol de boisson chaude, mais ce n’est pas une bonne idée. Nous avons besoin de boire en petites quantités fractionnées. L’idéal est de manger cette eau en consommant de la nourriture aqueuse: des fruits, du porridge, du gruau… Eviter les aliments secs.
Boire un verre d’eau au réveil et manger plus tard est une solution pour ceux et celles qui ont du mal à changer leurs habitudes et leur rituel de réveil.
A l’approche de l’heure du couché, il faut boire de moins en moins et cesser de boire une demi heure avant d’aller dormir. Juste avant de vous coucher, allez aux toilettes et assurez-vous d’uriner tout le contenu de votre vessie. La nuit, l’envie d’uriner ne devrait pas réveiller. Une vessie vide la nuit procure un sommeil serein. Une vessie pleine, même si elle ne vous réveille pas, provoque un sommeil agité et moins réparateur.
Boire en quantités fractionnées.
En hydratation comme en alimentation, la quantité et la fréquence jouent un rôle considérable. Veillez à répartir votre quantité d’eau consommée sur l’ensemble de la journée. Hormis le fait qu’il faille plus boire le matin et moins le soir, veillez à ne pas boire juste avant ni pendant les repas, pour éviter de diluer les sucs digestifs. Entre les repas, l’idéal est de boire une gorgée par ci, une gorgée par là…
En cas de cystite, fuite urinaire, inflammation de la vessie, miction fréquente…
La première chose à faire est de manger du maïs à chaque repas pendant dix jours.
Une cure de maïs suffit généralement à dissiper les symptômes. Si ça revient ou si ça ne suffit pas, une séance de soin MTC est indiquée.
En médecine chinoise, les troubles urinaires apparaissent soit:
- A cause d’une mauvaise hydratation, de mauvaises habitudes blessant le système urinaire de manière chronique.
- Peur et stress: la vessie et les reins gèrent les états émotionnels de la peur. Le stress est une peur latente provoquant une petite sécrétion d’adrénaline en permanence. La vessie peut-être dépassée et ne pas pouvoir gérer à la fois l’évacuation des eaux, à la fois l’émotion de peur.
- Changements d’environnement : la vessie a pour fonction la gestion du territoire. Est-ce que je laisse les autres empiéter sur mon espace?
- Mise à jour des mémoires ancestrales: l’eau porte la mémoire de la lignée. Des soudaines diarrhées ou perturbations dans les urines peuvent être les signes physiques d’une prise de conscience ou de remises en question d’un système de fonctionnement.
- Refus de la sexualité: le rejet inconscient de la sexualité est souvent à l’origine d’infections bactériennes. Rappelons qu’il s’agit d’un même système (urogénital). L’énergie sexuelle, au lieu de monter et de se répandre dans le corps pour optimiser le métabolisme à tous les niveaux reste bloquée dans le système urogénital, en stagnation.